Au final, le plan directeur pour le campus St. George de l’Université de Toronto propose une vision à long terme basée sur la qualité de vie qu’il peut offrir à ces utilisateurs et sur le respect de son cadre bâti patrimonial. Il prend conscience du milieu urbain de la ville où il est implanté, car cette dernière ne fait pas que l’entourer, elle le traverse directement. Ayant pour but ultime de rendre les deux entités, campus et ville, parfaitement homogènes en termes de circulation, connexion et mixité des usages et du cadre bâti, le plan directeur présente une réflexion poussée sur les moyens d’interconnexion aux frontières du campus pour tout les types de transport, du piéton à la voiture en passant par les transports en commun.

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Connectivité

L’analyse de la connectivité du campus St. George a permis de déterminer que le campus était bien connecté à la ville. Toutefois, étant donné que le campus existant est dense et déjà ceinturé par un réseau viaire interrelié il serait difficile de la rendre encore plus perméable. En effet, la création de nouvelles rues aurait été intéressante pour améliorer la lisibilité du parcours, mais la structure du cadre bâti patrimonial empêche cette possibilité. C’est pourquoi la création de chemin piétonnier est préconisée dans le Plan directeur ainsi qu’un meilleur partage des voies de circulation existantes entre cyclistes et voitures.

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Mixité

Après avoir analysé différentes mixités soit, la mixité des usages, des cadres bâtis et des expériences, il est possible d’affirmer que la mixité des usages est la moins bien réussie des trois couvertes par l’analyse. En effet, comme l’on peut le constater à l’aide des cartes dessinées, les sections sud-ouest et sud-est du campus seront entièrement bonifiées par des bâtiments institutionnels. Toutefois, en regardant l’ensemble du cadre bâti, existant et futur, la mixité des usages est adéquate. Grâce au désir de l’université de conserver le patrimoine existant et de le bonifier avec de nouvelles constructions soit par ajouts, agrandissements ou rénovations, la variété des cadres bâtis du campus est donc riche et unique. Il en va de même pour la variété des expériences grâce à l’ajout de nombreuses zones de verdure au sol, mais également en hauteur sur les toitures des pavillons du campus.

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